Diabète de type II : le voir venir !

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Le diabète de type 2 touche des personnes de plus en plus jeunes !

Le diabète de type 2 ne s’attrape pas du jour au lendemain comme un rhume. Il se « fabrique » pendant des années, jusqu’à ce qu’un malaise ou que certaines complications ne révèlent le pot aux roses. Auparavant, certains voyants se seront allumés pour indiquer qu’il se trame quelque chose.
Sauriez-vous les reconnaître ?

Comment débute un diabète ?
Ça commence sans qu’on ne remarque rien. Enfin, tout au début. On profite de la vie, on mange avec plaisir, sans trop se soucier ni du sucre, ni du gras, ni du sel, qui sont désormais nichés partout. Et on fait la même chose avec ses enfants : ils adorent les pâtes, les frites, les petits encas du rayon biscuiterie industrielle, les bonbons, les sodas, les sirops, etc., alors pourquoi les en priver ? Après tout, c’est en vente libre.

Au départ donc, rien à signaler. Mais au bout d’un certain temps – variable selon les personnes, car nous avons tous un métabolisme différent –, l’une des fonctions les plus importantes, si ce n’est la plus importante, se dérègle : la gestion de la glycémie, le taux de sucre dans le sang. Sous les coups de boutoir d’une surconsommation permanente de glucides, le métabolisme, et plus particulièrement le pancréas, qui gère cette glycémie, perd tout bonnement les pédales.

Le syndrome métabolique, étape préliminaire au diabète.
Le syndrome métabolique est défini par l’Organisation mondiale de la santé et le National Cholesterol Education Program américain selon un tableau clinique précis portant sur :
le tour de taille, les niveaux de triglycérides et de HDL cholestérol (le ‘mauvais cholestérol’), la pression artérielle et la glycémie à jeun.
Il est considéré comme avéré lorsque trois de ces cinq critères dépassent les normes. Si cette conjonction d’anomalies physiologiques n’est pas considérée comme une maladie en soi, elle est tout de même assimilable à un état pré-diabétique et multiplie par trois le risque de maladie cardio-vasculaire.

Il faut savoir que le syndrome métabolique n’est lui-même que l’aboutissement d’un dysfonctionnement antérieur.
Repérer ses premiers indices va permettre de corriger le tir et de rétablir la situation assez facilement.
En particulier chez les enfants, de plus en plus touchés – ceci expliquant pourquoi de nombreuses études tentent actuellement de mieux cerner les premières manifestations du syndrome métabolique pédiatrique. Des indicateurs relatifs à la tolérance au glucose et à l’insuline, ainsi que des marqueurs de l’inflammation, semblent ici pertinents. Une simple prise de sang par votre médecin permet de faire ces recherches si suspicion.

J’ai du diabète ?!
Il est courant qu’une personne ayant développé un diabète reste incrédule à l’annonce du diagnostic. Car le diabète est une maladie qui avance masquée, jusqu’à ce que l’une de ses manifestations s’impose. C’est pourquoi la plupart des malades ne sentent rien venir. On estime d’ailleurs à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent, rien qu’en France. Il est donc important de connaître un tant soit peu le sujet et, si l’on a le moindre doute (et passé 40 ans), de faire tester sa glycémie à jeun une fois tous les deux ans.

Une bien insignifiante contrainte en regard des conséquences potentielles du diabète. Car ne croyez surtout pas que grâce aux progrès médicaux vous vivrez confortablement avec la maladie – c’est possible au début, mais avec l’âge, le diabète conduit, encore aujourd’hui, à des amputations, de la dialyse, de la cécité et des infarctus. On peut rêver mieux pour ses vieux jours… D’autant que des études laissent (enfin) entrevoir que le diabète de type 2 est réversible, notamment par l’hygiène de vie!.

Des voyants qui doivent alerter
Voici quelques-uns des principaux signaux mentionnés dans la littérature médicale.
Si vous en cumulez plusieurs, il est temps de consulter.

– La prise de poids : pour l’enfant comme pour l’adulte, un surpoids associé à un changement de morphologie (ventre proéminent et poignées d’amour notamment) sont souvent les premiers indicateurs visibles du processus.
– La perte de poids : elle est plutôt liée au diabète de type 1, mais peut aussi se rencontrer chez certains profils métaboliques sujets au diabète de type 2.
– La bouche sèche et une soif permanente.
– Des envies pressantes d’uriner et des urines concentrées, tirant sur l’orange.
– Une fatigue inexpliquée. Chez la personne diabétique, le métabolisme ne peut plus utiliser le sucre en tant que carburant.
– Un comportement perturbé. Chez les enfants, les troubles de la glycémie ont souvent des répercussions sur leur comportement : sautes d’humeur, instabilité, difficulté à apprendre à l’école…
– Chez l’adulte, on observe de la morosité, voire de la déprime.
– Une forte envie de dormir après les repas.
– Des envies irrépressibles de sucré, même entre les repas.
– Une transpiration au moindre effort, ou à la moindre émotion.
– L’infection urinaire ou une miction douloureuse sont un signal possiblement relié à une consommation excessive de sucre. En effet, les métabolites excrétés via l’urine sont irritants, et le sucre favorise la prolifération de mauvaises bactéries.
– Des troubles de la vision.
– Des zones de peau sombre et épaissie au niveau du cou, des coudes, des genoux, des aisselles ou sur les doigts…
– Une cicatrisation plus lente des plaies.
– Des fourmillements, en particulier dans les jambes.
– Des troubles sexuels, en particulier de la fonction érectile chez l’homme.

Les erreurs qui favorisent le dérapage :
Du point de vue nutritionnel, deux comportements jalonnent immanquablement le chemin conduisant au diabète : consommer trop de sucre (sous toutes ses formes, depuis les féculents jusqu’aux produits de boulangerie, en passant par les confiseries, les sodas et l’alcool) ou d’édulcorants, et manger (ou grignoter) à toute heure, de façon désordonnée.
Ces erreurs ne laissent aucun répit au pancréas, qui produit de l’insuline quasi en continu. Ce faisant, il s’épuise, et ses cellules y deviennent insensibles.
En naturopathie on sait bien que si on stimule sans cesse un organe digestif, à un moment il s’épuise!

Un autre paramètre joue un rôle fondateur dans la genèse du diabète : le manque d’exercice.
En l’espace de soixante-dix ans, la dépense calorique de l’être humain associée à un travail musculaire est devenue minime, pour ne pas dire inexistante.
Alors que, parallèlement, la nourriture est devenue surabondante, et d’une qualité toujours plus médiocre.
Nous mangeons en plus grande quantité car nos aliments ne sont plus assez nutritifs.
Nous ne sommes pas passés par hasard de 108 millions de diabétiques dans le monde en 1980 à 442 millions en 2014 !

Si vous voulez éviter de glisser dans la spirale de l’instabilité glycémique, du prédiabète puis du diabète de type 2, suivez les conseils ci-dessous :
– 3 prises alimentaires au maximum dans une journée, laissez votre pancréas au repos!
– évitez tous les produits raffinés : farines blanches, riz blanc, sucre blanc.. passez au complet ou au moins au semi-complet!
– banissez les sucres rapides de vos assiettes et de vos boissons, les édulcorants également, remplacez les par des fruits frais/séchés si envie de sucre.
N’oubliez pas que manger des protéines grasses le matin (donc le petit déjeuner salé) est ce dont notre organisme a besoin, pour ceux qui mangent le matin.
Manger sucré le matin n’est pas physiologique, cela entraîne un pic de sucre, donc fatigue le pancréas, nous avec, avec le fameux ‘coup de barre’ vers 11h et envie de remanger derrière.
A nous les oeufs, ou tartine d’avocats, jambon (de qualité!).. au petit déjeuner!
– notre alimentation physiologique devrait être de 80% de végétaux (fruits/légumes/graines), et 20% de protéines, en rajoutant les bonnes graisses, c’est tout!
Les féculents (sucres lents)ne servent qu’à produire de la chaleur, nous n’en avons pas besoin, sauf si nous vivons dans des pays froids!
– pratiquez une activité physique CARDIO régulièrement! au moins 30 minutes 3 fois par semaine. Cardio çà veut dire : transpirer, renforcer les muscles!
Si le diabète est déjà installé, il faudra adopter un régime de santé beaucoup plus strict, adapté à votre cas.
J’aime utiliser certains champignons médicinaux en accompagnement ou la micro-nutrition qui aident à réguler certaines constantes, en accompagnement de l’hygiène de vie bien sûr.

Enfin, un nombre croissant d’observations montrent que la pratique du JEÛNE INTERMITTENT est extrêmement utile pour rééduquer le pancréas et faire régresser le diabète (au point de pouvoir, dans certains cas, se passer totalement de médicaments au bout de trois mois !).

Donc revenons aux fondamentaux de la naturopathie pour faire régresser cette maladie de civilisation (les autres également!) :
– une alimentation physiologique, riche en végétaux, complétée par des super aliments (graines germées..) pour leurs richesses en nutriments essentiels. La sardine, l’ail, l’échalote, l’avocat, le thé vert, la canelle, le safran, le curcuma, le gingembre seront à mettre dans toutes les assiettes en prévention et lors des réformes alimentaires!
– de l’exercice physique adapté et régulier
– mise du système digestif au repos (jêune intermittent, autres jeûnes – sur conseil-)
– recherche des causes qui ont amené à glisser progressivement et de façon sournoise souvent vers ces déséquilibres alimentaires..

Prenez soin de vous!

Edwige FAJFER
Naturopathe-Iridologue
Consultations au cabinet à Biarritz et en visio sur rdv au 04 67 57 14 97 (secrétariat ouvert du lundi au samedi 8h-20h)
www.sonaturo.com
Formations : www.ifnat.com

Source : alternative santé