QUELLE EAU BOIRE ?

L’EAU
L’eau est la seule boisson indispensable à votre vie. Elle représente environ 70 % du poids de votre corps (65 % pour un adulte, jusqu’à 78 % pour un bébé), c’est dire l’importance de bien choisir votre eau de boisson.
Elle est présente en grande quantité dans les aliments, jusqu’à 90 % du poids des fruits et légumes.
Elle sert à hydrater tous les tissus de votre organisme, à transporter les aliments, et à éliminer les déchets hors de l’organisme, par l’urine, la transpiration, les selles, et sous forme de vapeur d’eau par l’expiration.
On trouve différentes eaux :
L’eau du robinet : selon les normes en vigueur et les communes, elle est considérée comme potable. Elle contient cependant de nombreuses substances nocives : cuivre, plomb, nitrates, chlore, sels d’aluminium… Mon avis ? Je vous invite à ne pas la consommer, sauf si vous y êtes obligé !
Les eaux minérales : elles comportent des sels minéraux (« résidu à sec à 180° » mesuré en mg). On considère en naturopathie que boire en permanence ce type d’eau crée une surcharge au niveau des reins qui doivent éliminer ces minéraux, qui ne sont pas la forme la plus assimilable par l’organisme. Car c’est par l’alimentation qu’on se minéralise, pas avec l’eau. Ces eaux ont une valeur curative, et ne devraient être consommées qu’en thérapies, et non quotidiennement. La surconsommation de ces eaux, par des organismes sains, n’est pas ce que l’on fait de mieux depuis une quarantaine d’années. Ces eaux, aux mains de grands groupes de l’industrie agro-alimentaire, sont vendues en grande quantité sans aucun souci de leur part de l’impact sur votre santé.
Il ne devrait pas être commercialisé et consommé des eaux dépassant le seuil de minéralisation de 2000mg/L (2g !). Ces eaux devraient être utilisées à seules fins thérapeutiques dans les thermes.
Les eaux de source : peu minéralisées, elles vous apportent une quantité suffisante de minéraux (calcium, magnésium), sans surcharger les reins. Elles peuvent être bues tous les jours, ce sont celles que je vous conseille de privilégier.
Les eaux gazeuses : elles sont très riches en minéraux : St Yorre, Vichy Célestins sont des eaux riches en bicarbonates, la Badoit par exemple est riche en magnésium et fluorée.
Elles ont donc des vertus thérapeutiques voire médicamenteuses et devraient donc être consommées en cure d’une à deux semaines uniquement, sur préconisation ! Dans ce cas et pour une meilleure efficacité, ces eaux seront consommées sur place, aux thermes, pour les personnes malades, en avalant immédiatement l’eau captée à la source avec un (petit) verre à la main.
En règle générale, je vous invite à rechercher des eaux dont la minéralisation est comprise entre 20mg et 120mg/L.
Voici quelques marques d’eaux qui rentrent dans ces paramètres : Volvic, Mont Roucous, Volcania, et en boutique bio : Montcalm, Rosée de la Reine.
Pour éviter d’acheter de l’eau en bouteille (et donc limiter l’impact écologique des bouteilles en plastique), le mieux est d’investir dans un filtre d’eau, à fixer sur le système d’arrivée d’eau. Ce système diminue la dureté de l’eau, et supprime les polluants. Il est onéreux à l’installation, mais rentable à terme.
Les besoins :
On considère qu’un litre d’eau par tranche de 30 kilos de poids est nécessaire quotidiennement, soit 2 litres pour une personne de 60 kilos.
Sachant que vous perdez en moyenne 2,5L de liquides par jour (sueur, urines, selles, expiration), leur renouvellement est incontournable (par l’absorption de liquides et de solides). Notez que l’alimentation apporte environ 0,5L à 1L/j d’eau.
Toutes les boissons sucrées (sodas, cola, limonades, toniques, etc.) contiennent une quantité importante de sucres simples à éviter. Elles ne remplacent en aucun cas l’eau de boisson, et sont à consommer avec modération.
Voici les bonnes habitudes à prendre, et à conserver !
– Il est préférable de boire éloigné des repas (au moins 20 minutes avant l’ingestion d’aliments, et au moins une heure après le repas, de préférence deux voire trois). Boire trop pendant vos repas affaiblit l’activité des enzymes digestives tandis que boire après le repas entraîne une évacuation du contenu de l’estomac avant leur digestion.
– Boire en quantité le matin à jeûn est un bon réflexe qui permet de nettoyer les intestins et de préparer l’estomac à recevoir des aliments solides.
– Je vous invite à boire à température ambiante voire légèrement frais, mais pas froid afin de ne pas inhiber la sécrétion enzymatique de l’estomac.
– Vous pouvez ajouter un quart de cuillère à thé de sel de mer par litre d’eau afin de la retenir dans l’organisme (surtout en cas de pratique sportive intense ou perte importante par transpiration/chaleur. Vous trouverez ci-dessous des recettes de boisson isotonique à faire vous-même).
– Il vaut mieux réduire le plus possible la consommation de diurétiques, (malheureusement très en vogue auprès d’un public féminin en guerre contre les kilos en trop !). La caféine et l’alcool n’ont pas de vertus hydratantes, ni les sodas ou autres boissons fortement sucrées et riches en additifs de toutes sortes.
– Imposez-vous des pauses hydratation régulières : un verre d’eau par heure est un bon moyen de ne pas vous déshydrater.
Pour les sportifs, je vous donne ici deux recettes de boissons isotoniques saines et faciles à réaliser.
Une boisson isotonique est une boisson dont les caractéristiques se rapprochent de celles du plasma sanguin. Elle permet une meilleure absorption nutritive sans charger l’estomac.
Soyez vigilants aux boissons vendues dans le commerce : certaines trop concentrées en glucides peuvent entraîner des problèmes intestinaux. Et d’autres trop diluées n’apportent pas assez d’énergie.
Boisson 1
1l de thé vert
1 c. à soupe de jus de citron
2 c. à soupe de miel d’acacia
2 pincées de sel
Boisson 2
1/2l d’eau
25 cl de jus d’orange pressé
2 c. à soupe de miel d’acacia
1 pincée de sel
Un peu de poudre d’acérola (vitamine C)
La mémoire de l’eau
Pour clore le chapitre de l’eau (qui pourrait être l’objet d’un livre entier voire de plusieurs !), il me paraît important de vous parler de cette propriété subtile de l’eau.
En 1988, le Pr Jacques Benveniste, Docteur en médecine, biologiste et directeur de recherche à l’INSERM et son équipe constatent que l’eau a la capacité de garder la « mémoire » d’un élément pour lequel elle a servi de solvant, même après avoir subi de nombreuses dilutions.
Par cette hypothèse, il explique la façon dont agissent l’homéopathie, les élixirs floraux (fleurs de Bach) ou les élixirs minéraux, qui eux agissent sur les émotions.
Cette hypothèse montre qu’une réaction peut se produire à distance, sans contact direct entre les molécules, contrairement aux dogmes de la physique cartésienne, et se rapproche des théories de Newton et de la physique quantique.
Surtout, cette connaissance ouvre la voie à d’autres méthodes de soins (déjà largement utilisées dans certains pays comme en Russie) où la molécule (le médicament) n’a plus besoin d’être utilisé.
C’est sûrement pour cela que le Pr Benveniste a vu son unité de l’INSERM fermée de façon pure et simple en 1994, et que le Pr Luc Montagnier (Prix Nobel de Médecine en 2008 pour avoir co-découvert le virus du Sida), qui a continué les recherches de Benveniste après sa mort, a dû partir en Chine et au Cameroun à cause de la terreur intellectuelle qu’il subissait.
Je vous invite, si le sujet vous intéresse, à faire quelques recherches sur ce sujet (voir aussi les travaux du Dr Masaru Emoto, qui confirme de façon plus « artistique » cette piste de la mémoire de l’eau), et à vous ouvrir à des pistes de réflexions sur le lobby pharmaceutique, très puissant en France et dans le monde. Il est en cause dans cette terreur intellectuelle et cet obscurantisme envers des chercheurs qui tentent d’ouvrir de nouvelles voies.

Edwige Fajfer
Naturopathe-Iridologue à Biarritz
Consultations au cabinet ou en visio sur RDV au 06 14 17 30 56
www.sonaturo.com

Formations : www.ifnat.com